Maurice Papon

Maurice Papon
Illustration.
Maurice Papon en 1967.
Fonctions
Ministre du Budget

(3 ans, 1 mois et 7 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre
Prédécesseur Pierre Bernard-Reymond
Successeur Laurent Fabius
Député français

(9 ans, 9 mois et 24 jours)
Élection 30 juin 1968
Réélection 11 mars 1973
19 mars 1978
Circonscription 3e du Cher
Législature IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique UDR (1968-1976)
RPR (1976-1978)
Prédécesseur Laurent Bilbeau
Successeur René Dubreuil
Préfet de police de Paris

(8 ans, 9 mois et 11 jours)
Prédécesseur André Lahillonne
Successeur Maurice Grimaud
Maire de Saint-Amand-Montrond

(12 ans)
Prédécesseur Robert Lazurick
Successeur Serge Vinçon
Maire de Gretz-Armainvilliers

(3 ans)
Prédécesseur Georges Travers
Successeur Anatole Gaucherot
Secrétaire général du protectorat de la France au Maroc

(6 mois et 3 jours)
Prédécesseur Georges Hutin
Successeur Jean Robert
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Gretz-Armainvilliers, France
Date de décès (à 96 ans)
Lieu de décès Pontault-Combault, France
Nationalité Français
Parti politique Proche PRS (1936-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-2002)
Profession Haut fonctionnaire

Signature de Maurice Papon

Maurice Papon
Complice de crimes contre l'humanité
Information
Condamnation
Sentence 10 ans de réclusion criminelle pour complicité de crime contre l'humanité
Actions criminelles Organisation de l'arrestation de juifs
Affaires Occupation allemande
Période 1942-1944
Pays Drapeau de la France France
Régions Aquitaine, Gironde
Ville Bordeaux
Arrestation 1984

Maurice Papon, né le à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne) et mort le à Pontault-Combault, est un haut fonctionnaire et un homme politique français.

En 1998, il est condamné à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l'humanité concernant des actes d'arrestation et de séquestration, lors de l'organisation de la déportation des Juifs de la région bordelaise vers le camp de Drancy, d'où ils sont ensuite acheminés vers le centre d'extermination d'Auschwitz, commis quand il était secrétaire général de la préfecture de Gironde, entre 1942 et 1944, sous l'occupation de la France par les forces armées du Troisième Reich. Cependant, le tribunal estimant qu'il n'existait pas de preuve que Papon avait connaissance de l'extermination des Juifs à l'époque des faits, il est acquitté pour toutes les charges de « complicité d'assassinat » et des « tentatives de complicité d'assassinat ».

Préfet de police de Paris à partir de , il est également impliqué dans la répression sanglante de la manifestation du organisée par le Front algérien de libération nationale (FLN), puis dans celle du , organisée par plusieurs syndicats et le Parti communiste français (PCF) pour protester contre l'Organisation de l'armée secrète (OAS) et connue depuis sous le nom d'affaire de la station de métro Charonne.

Ayant par la suite mené une carrière de haut fonctionnaire, jusqu'à des postes ministériels, Maurice Papon est rattrapé par son passé en 1981, à la suite d'un article du Canard enchaîné paru entre les deux tours de l'élection présidentielle, alors qu'il est ministre du Budget du gouvernement Barre. Dix-sept années de batailles juridiques aboutissent à sa condamnation et à son incarcération en 1998.


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